PM

Ce vidéo-reportage m’a appris plusieurs choses. Au niveau de l’organisation, comme pour beaucoup d’autres travaux mais je l’applique rarement, je dois absolument m’y prendre à l’avance pour éviter le stress et l’accumulation de travail. Concernant la réalisation en groupe, je devrais peut-être être moins maniaque pour arrêter de faire chipoter les autres sur des trucs moins utiles. J’ai déjà essayé de l’appliquer mais c’est encore à améliorer ☺︎ Ce travail m’a également appris des choses liées à notre thématique. En effet, maintenant je sais comment je pourrais m’adapter s’il m’arrivait d’avoir un(e) élève aveugle dans une de mes futures classes, que ce soit : au niveau organisationnel ou relationnel, pour ses apprentissages lors du cours d’éducation physique, comment l’intégrer parmi les autres élèves, quels disciplines réaliser et adapter,… Maintenant je sais également que je peux faire appel à des ASBL comme La Lumière. Elles peuvent aider les enseignants en envoyant une personne bénévole ou venir organiser une activité du style goalball pour sensibiliser les autres élèves de la classe.

Enfin, je trouve que l’intégration d’une élève aveugle aux cours d’EPS n’est pas une chose simple car il faut toujours réfléchir à faire une séance réalisable avec l’élève et sa classe. En effet, lorsque je donnerai cours, je ne veux pas que l’élève ayant une déficience visuelle fasse toujours des séances différentes par rapport au reste du groupe. Pour ne pas qu’elle soit mise de côté, j’adapterai donc mes cours pour que tous les élèves réalisent la même chose, ou du moins le plus possible (effectivement, certains sports sont difficilement adaptables). Par exemple, lorsque je travaillerai l’endurance, l’élève aveugle courra avec une camarade et donc tous les élèves courront également par 2, comme Christine Vanhaeren nous en a donné l’idée. De plus, il existe maintenant plusieurs sports adaptés qui pourront faire l’objet de mes séances : goalball, cecifoot, tandem,… En allant observer Lucie au CRMT de Herve, j’ai également remarqué que son intégration avait un gros impact sur ses apprentissages, son implication, sa motivation et sur l’empathie de ses camarades de classe envers elle (ce qui permet donc plus facilement les dyades dissymétriques). Si j’ai une élève mal voyante, j’essaierai de faire alors en sorte qu’elle soit aussi bien intégrée que Lucie dès le début d’année. Pour cela, je pourrai réaliser des jeux favorisant les interactions afin de faciliter la rencontre de l’autre (Meynaud, 2007), mais je montrerai également une attitude accueillante pour que cela se répercute sur les élèves : motivée, dynamique, envie d’aller vers chacun,…